Et une réelle envie de repartir!
Un grand merci, ...
à toute l'équipe du centre (Demba, Hélène, les 2 Ami, Mr Ba, Rokia, Awa, Diara, Koné,Kané, Baba, Ferdinand, Emmanuel, Guindo, Bouacar, Salif, et Diane) (pour leurs patiences, leurs sourires, leurs gentillesses, leurs cours de Bambaras, leurs échanges avec moi et leurs philosophies du "Y'a pas de problèmes"!)
à la région Nord-Pas-de-Calais, et son aide financière de 500euros ( bourse "Relations et Solidarité Internationale")
à Mr Guillez et Mr Schabaille, respectivement directeur et référent du 1er cycle de l'Institut de Formation en Ergothérapie de Berck pour leur accord et leur mobilisation, qui m'ont permis d'effectuer ce stage optionnel dans le cadre de mes études
à Jean François Brébant, qui m'a permis de connaître le centre (grâce à un article internet et un coup de fil où il m'a dit "c'est bien beau de vouloir découvrir les programmes humanitaires, mais il faudrait peut être voir comment ça se passe sur place!") et de m'obtenir un Visa humanitaire de l'ambassade de la république du Mali en France (la classe!)
aux centres de rééducation de Berck et de Lille (Calot, Hôpital Maritime, Swynghedauw) qui m'ont donné du matériel pour le centre
au laboratoire Adhésia qui m'a donné des plaques de thermoformable Orfit
à ma famille (pour leur soutien et la pub de mon blog!), à la bande d'étudiants ergos berckois qui m'entourent (pour leur générosité (100euros récoltés et des jeux à foison!) et pour m'avoir supportés à parler Mali pendant 6mois!), à mes amis bretons (pour m'avoir laissés faire de l'expérimentation culinaire malienne sur eux)
à mes deux mamans maliennes, exceptionnelles : Ami Diallo (l'ergo à moto dorée qui m'a fait une place d'honneur lors des mariages où elle m'a invitée, qui m'a beaucoup apporté sur le métier d'ergo et sur la culture malienne, en m'introduisant comme personne dans un monde qui n'était pas mien) et Mah Diaw (mère peul de la famille chez qui je logeais, féministe musulmane de tempérament à qui je pouvais tout demander et qui m'a rebaptisée Fatim Djema Bagayogo)
à Héfa, Fadi, Radja, Sylvia et Christian et aux frères de Mah (et particulièrement JB) et à ses enfants (le petit Levieu, les jumelles Ami Et Awa, Oumou et Biba) qui m'ont permis chaque jour de me laisser berçer par la chaude vie malienne, ses déceptions et ses petits bonheurs; et qui me manquent.
Et surtout,aux étudiants ergos et kinés berckois, tentez l'aventure! Voici les coordonnées du centre :
Centre de Réadaptation et d'Appareillage Orthopédique Père Bernard Verspieren
BP 1840
Baco Djicoroni ACI
Bamako, Mali
N° tél: 00 223 66 01 69 45 ou 00 223 65 72 81 02
mail : cpbv_kine.ortho@yahoo.fr ou vauclin_helene@yahoo.fr
samedi 19 mars 2011
lundi 21 février 2011
Fin du stage et compte rendu
Voici mes objectifs de départ, et leurs résultats :
•Echanger et partager les connaissances et les savoirs faire en ergothérapie
Réalisé auprès d'Ami Diallo, ergothérapeute malienne du centre (non diplômée, mais formée annuellement et exerçant depuis 8ans)
•Evaluer les besoins ergothérapiques en partant des connaissances et des compétences présentes sur le terrain.
Réalisé auprès de chaque patient pris en charge (au centre les lundi, mercredi et vendredi; ou dans les familles les mardi et jeudi), enfant et adulte, par observation de leur dossier médical et réalisation d'évaluations ergothérapiques (avec celle présentes au centre : évaluation des préhensions, évaluation des activités de la vie quotidienne; ou celle que j'ai pu apporter : évaluation de la dyspraxie inspirée de la NEPSY (praxies visuo constructives et motrices) et du TRT (repérage spatial)).
•Mettre en place des séances de rééducation avec du matériel présent sur place ou des jeux construits qui pourront ainsi être réutilisés par la suite.
Réalisé quotidiennement au centre, avec les différents patients que je suivais: Mme Fatoumata B. (47 ans et hémiplégique droite depuis 1 an), Mama (hémiplégique droite de 19ans), Papa (quadriplégique spastique de 14ans), Vincent (dyspraxique et dysgraphique de 8ans), Ablel (7ans atteint du plexus brachial droit), Téné ( hémiplégique droite de 13ans) ainsi que les 18 enfants suivis en RBC.
J'ai utilisé les différents jeux et le matériel dont disposait le centre et parfois réalisé par des ergos françaises venues auparavant (bracelet métacarpien permettant de fixer une cuillère pour la prise alimentaire d'un enfant ayant des difficultés de préhension globale), mais également les jeux que j'avais pu ramener (puissance 4 en bois, mémory, balles, pinces à linges ) et j'ai construit un solitaire géant, une mousse de déclive (servant aux enfants ayant un retard d'évolution motrice et ne pouvant prendre appui sur leurs avants bras, à libérer leurs membres supérieurs pour l'exploration des objets et de l'environnement, en plaçant la mousse sous leur ventre), un grossisseur de crayon et de craie, une orthèse d'ouverture de la 1ère commissure de la main.
•Elaborer avec les artisans et la population locale des aides techniques et des moyens de compensation du handicap adaptés et reproductibles.
Réalisé avec l'ergo en proposant le plan d'une flèche (aide au déplacement) pour Tidiane ( diplégique de 6ans) au soudeur du centre (Diara)qui réalise les aides techniques. Demande aux familles de créer des poids (poches de tissus remplies de sable) pour positionner les enfants IMC.
•Sensibiliser les personnes aux situations de handicap et aux aménagements possibles de l’environnement pour les réduire.
Réalisé en conseillant Mariam (Femme de 50ans, atteinte de séquelles de polio) de prendre ses repas sur une chaise basse avec tablette, au lieu d'être au sol; et en conseillant la famille de Coucou ( IMC ataxique de 12ans) pour son transfert aux toilettes (au lieu de la positionner sur un seau dans la cour pour faire ses besoins).
•Echanger et partager les connaissances et les savoirs faire en ergothérapie
Réalisé auprès d'Ami Diallo, ergothérapeute malienne du centre (non diplômée, mais formée annuellement et exerçant depuis 8ans)
•Evaluer les besoins ergothérapiques en partant des connaissances et des compétences présentes sur le terrain.
Réalisé auprès de chaque patient pris en charge (au centre les lundi, mercredi et vendredi; ou dans les familles les mardi et jeudi), enfant et adulte, par observation de leur dossier médical et réalisation d'évaluations ergothérapiques (avec celle présentes au centre : évaluation des préhensions, évaluation des activités de la vie quotidienne; ou celle que j'ai pu apporter : évaluation de la dyspraxie inspirée de la NEPSY (praxies visuo constructives et motrices) et du TRT (repérage spatial)).
•Mettre en place des séances de rééducation avec du matériel présent sur place ou des jeux construits qui pourront ainsi être réutilisés par la suite.
Réalisé quotidiennement au centre, avec les différents patients que je suivais: Mme Fatoumata B. (47 ans et hémiplégique droite depuis 1 an), Mama (hémiplégique droite de 19ans), Papa (quadriplégique spastique de 14ans), Vincent (dyspraxique et dysgraphique de 8ans), Ablel (7ans atteint du plexus brachial droit), Téné ( hémiplégique droite de 13ans) ainsi que les 18 enfants suivis en RBC.
J'ai utilisé les différents jeux et le matériel dont disposait le centre et parfois réalisé par des ergos françaises venues auparavant (bracelet métacarpien permettant de fixer une cuillère pour la prise alimentaire d'un enfant ayant des difficultés de préhension globale), mais également les jeux que j'avais pu ramener (puissance 4 en bois, mémory, balles, pinces à linges ) et j'ai construit un solitaire géant, une mousse de déclive (servant aux enfants ayant un retard d'évolution motrice et ne pouvant prendre appui sur leurs avants bras, à libérer leurs membres supérieurs pour l'exploration des objets et de l'environnement, en plaçant la mousse sous leur ventre), un grossisseur de crayon et de craie, une orthèse d'ouverture de la 1ère commissure de la main.
•Elaborer avec les artisans et la population locale des aides techniques et des moyens de compensation du handicap adaptés et reproductibles.
Réalisé avec l'ergo en proposant le plan d'une flèche (aide au déplacement) pour Tidiane ( diplégique de 6ans) au soudeur du centre (Diara)qui réalise les aides techniques. Demande aux familles de créer des poids (poches de tissus remplies de sable) pour positionner les enfants IMC.
•Sensibiliser les personnes aux situations de handicap et aux aménagements possibles de l’environnement pour les réduire.
Réalisé en conseillant Mariam (Femme de 50ans, atteinte de séquelles de polio) de prendre ses repas sur une chaise basse avec tablette, au lieu d'être au sol; et en conseillant la famille de Coucou ( IMC ataxique de 12ans) pour son transfert aux toilettes (au lieu de la positionner sur un seau dans la cour pour faire ses besoins).
vendredi 18 février 2011
Les photos
L'équipe du centre ( sans Awa) dont Hélène Vauclin (française volontaire du progrès), l'équipe du centre à nouveau mais sans Hélène et avec moi, une de mes patientes en fin de rééducation avec objectif de réinsertion professionnelle (tailleur de boubous et bazins!), deux enfants du centre avec Kané le kiné.
mercredi 16 février 2011
Les photos (2)
Un coin d'abduction pour une petite, les joies de la moto (crevaison et poussière!) pour aller chez les familles, un petit diplégique en RBC et un jeune paraplégique très impressionnant et complètement indépendant et autonome (avec sa moto à trois roues, le FR derrière lui)
mardi 15 février 2011
Les photos (3)
Un exemple de cuisine malienne (!) (celle ci c'était pour un mariage), un exemple d'habitude de vie au moment du repas (dans ma famille), l'orthèse que j'ai pu réaliser ainsi que le solitaire géant que j'ai fabriqué
lundi 14 février 2011
lundi 7 février 2011
Festival sur le Niger à Ségou
Les pieds dans l'eau ohoh, les pieds mouillés héhé, pour kiffer surtout les concerts de Femi Kuti(totalement survolté avec sa respiration circulaire au saxo et ses choristes danseuses ou danseuses choristes au choix qui donnait chaud à pas mal de mec du public) et Oumar Koita (jeune reggaeman malien qui chante en bambara) à Segou. Le must étant quand même les DJ entre les concerts qui déchainaient la foule ( avec tous les tubes maliens, ivoiriens ou sénégalais de coupé décalé, zouk et cie). Quelques photos de la scène sans concerts (ou avec balance de Femi) juste pour le décor et quelques pirogues.
Les charrues n'ont qu'à bien se tenir...
Les charrues n'ont qu'à bien se tenir...
jeudi 3 février 2011
Autres photos de Siby
Rencontre avec des villageois de siby apres avoir creve en moto (en attendant qu'un gars viennent changer le pneu) et un petit que j'ai pris en photo dans son oeuf puis il m a pris. Joe Black puis photo avec lui, Hefa et le super Vespa avec enceintes qu'il nous a prete!
Weekend a Siby
A 50km de Bamako, Siby est un petit village qui peut j'imagine s'apparenter a un village de brousse, avec ses cases en terre, les puits pour tirer l'eau, les personnes qui font des kilometres en charette ou a pied pour vendre betail,legumes, cereales, bois, plantes medicinales et babioles en tout genre.
J'ai passe une nuit a Bougou Sabba, auberge qui accueille des artistes en residence (Lojo en 2008!) et une nuit chez un feticheur cousin de Salif Keita nomme Joe Black (entouree par les esprits). Un sacre personnage qui deplace les foules (bcp de personnes viennent se faire marabouter chez lui!) et qui a la maniere de Rafiki m'a lu mon avenir (j'aurais 4enfants au Mali forcement vu qu il m aimait bien et je peux devenir milliardaire si j'egorge un mouton, que je me lave avec ses poudres medicaments et que je me baigne dans l'eau croupie d'une pirogue, tout un programme...!) Les feticheurs sont tres respectes et les maliens viennent les voir quand ca ne va vraiment pas plutot qu aller a la mosquee ( c est pour dire l importance!). Malheureusement aussi, les feticheurs et la medecine traditionnelle retardent svt les prises en charge des enfants IMC en centres specialises ( les parents pensent que c est l oeuvre du Djin, cad du diable) et des personnes y laissent des sommes colossales, jusqu a s endetter fortement.
Siby est aussi le pays des manguiers (la saison commence tout juste, trop bon) des cascades et des falaises( petit cours de lance pierre sur les oiseaux avec des enfants sur l'une d'entre elles).
J'ai passe une nuit a Bougou Sabba, auberge qui accueille des artistes en residence (Lojo en 2008!) et une nuit chez un feticheur cousin de Salif Keita nomme Joe Black (entouree par les esprits). Un sacre personnage qui deplace les foules (bcp de personnes viennent se faire marabouter chez lui!) et qui a la maniere de Rafiki m'a lu mon avenir (j'aurais 4enfants au Mali forcement vu qu il m aimait bien et je peux devenir milliardaire si j'egorge un mouton, que je me lave avec ses poudres medicaments et que je me baigne dans l'eau croupie d'une pirogue, tout un programme...!) Les feticheurs sont tres respectes et les maliens viennent les voir quand ca ne va vraiment pas plutot qu aller a la mosquee ( c est pour dire l importance!). Malheureusement aussi, les feticheurs et la medecine traditionnelle retardent svt les prises en charge des enfants IMC en centres specialises ( les parents pensent que c est l oeuvre du Djin, cad du diable) et des personnes y laissent des sommes colossales, jusqu a s endetter fortement.
Siby est aussi le pays des manguiers (la saison commence tout juste, trop bon) des cascades et des falaises( petit cours de lance pierre sur les oiseaux avec des enfants sur l'une d'entre elles).
jeudi 27 janvier 2011
jeudi 20 janvier 2011
RBC
Les interventions dans les familles ont lieu tous les mardi et les jeudi avec Ami, chez des enfants atteints de paralysie cerebrale. Ami fait la seance de reeducation le plus souvent sur une natte dehors avec certains membres de la famille qui la regarde, puis elle les conseille (installation et positionnement de l'enfant, autonomie).
Souvent les enfants ont deja des aides au deplacement fait par des artisans du coin. Pour ma part, les differences culturelles font que j'apprend les habitudes de vie quotidienne des gens d'ici ( manger a la main, cuisine slt pour les femmes ou les bonnes, sevrage a l'allaitement assez tard, prieres 5 fois par jour, couches en tissus, boubous faciles a enfiler,etc,...)et je travaille mon bambara.
Et peu importe la famille dans laquelle on se trouve, si on tombe a l'heure du repas, on le partage avec eux. Quelques photos
Souvent les enfants ont deja des aides au deplacement fait par des artisans du coin. Pour ma part, les differences culturelles font que j'apprend les habitudes de vie quotidienne des gens d'ici ( manger a la main, cuisine slt pour les femmes ou les bonnes, sevrage a l'allaitement assez tard, prieres 5 fois par jour, couches en tissus, boubous faciles a enfiler,etc,...)et je travaille mon bambara.
Et peu importe la famille dans laquelle on se trouve, si on tombe a l'heure du repas, on le partage avec eux. Quelques photos
mardi 18 janvier 2011
Le samedi à Bamako, c'est le jour du mariage!
après une semaine à me mettre la pression "Perrine, (ou Fatoumata Coulibaly Bagayogo, au choix!) ce weekend il y aura un mariage et des djembés et tu va dansé", j'ai suivie Mah Diaw au mariage de sa voisine. Une vraie fête et un esprit du partage qui m'impressionne un peu plus chaque jour.
Le vendredi soir, toutes les femmes (une bonne cinquantaine) se sont retrouvées dans le quartier, sous un immense barnum qui bloquait la rue, en bazin brodés et avec des coiffures de ouf. Les hommes disent ici qu'ils ne peuvent pas trouver leur future épouse lors des cérémonies de mariage car les femmes sont toutes plus belles les unes que les autres et qu'ils ne peuvent choisir (entièrement d'accord!).
Un groupe de percus les a fait se déchainer une par une (aucuns complexes, peu importe l'âge, le poids, la prestance) : elles sont toutes assises en cercle et elles vont danser devant les autres chacunes leur tour, dans une sorte de transe assez démente, et en échangeant par leurs corps avec les musiciens. Des griots sont aussi présents : chanteurs criards qui sont payés à chanter les louanges des femmes, l'histoire de leurs familles, etc... elles adorent ça.
Samedi, deux vaches à 6h du matin ont été saignées(elles sont restées devant la maison toute la nuit du vendredi!), puis cérémonie à la cathédrale ( c'était un mariage chrétien)avec chorale de jeunes, batterie, guitare électrique, (tout un spectacle!), et danses dans le quartier tout l'aprèm avec un orchestre ( djembés, chanteurs, clavier) après un riz au gras : imaginez environ 300 personnes dans la rue, dans les maisons du quartiers qui, par groupe de5-6, se partagent à la main une bassine de riz avec des morceaux de boeufs tués le matin! par contre les hommes ne dansent pas ou peu mais boivent des bières dans les maisons, malgré la religion (j'ai d'ailleurs parlé polygamie avec un musulman de 60 ans en buvant des bières, assez insolite).
Le dimanche, les mariés sont éduqués (!) sur les bonnes manières qui feront fonctionner le ménage, le respect que la femme doit avoir pour son mari et les secrets de la conception (!) puis le soir , la mariée est purifiée pour la lune de miel ( première nuit chez son mari!) et la semaine entière qu'ils vont passer ensemble sans sortir de la maison! ne
Le vendredi soir, toutes les femmes (une bonne cinquantaine) se sont retrouvées dans le quartier, sous un immense barnum qui bloquait la rue, en bazin brodés et avec des coiffures de ouf. Les hommes disent ici qu'ils ne peuvent pas trouver leur future épouse lors des cérémonies de mariage car les femmes sont toutes plus belles les unes que les autres et qu'ils ne peuvent choisir (entièrement d'accord!).
Un groupe de percus les a fait se déchainer une par une (aucuns complexes, peu importe l'âge, le poids, la prestance) : elles sont toutes assises en cercle et elles vont danser devant les autres chacunes leur tour, dans une sorte de transe assez démente, et en échangeant par leurs corps avec les musiciens. Des griots sont aussi présents : chanteurs criards qui sont payés à chanter les louanges des femmes, l'histoire de leurs familles, etc... elles adorent ça.
Samedi, deux vaches à 6h du matin ont été saignées(elles sont restées devant la maison toute la nuit du vendredi!), puis cérémonie à la cathédrale ( c'était un mariage chrétien)avec chorale de jeunes, batterie, guitare électrique, (tout un spectacle!), et danses dans le quartier tout l'aprèm avec un orchestre ( djembés, chanteurs, clavier) après un riz au gras : imaginez environ 300 personnes dans la rue, dans les maisons du quartiers qui, par groupe de5-6, se partagent à la main une bassine de riz avec des morceaux de boeufs tués le matin! par contre les hommes ne dansent pas ou peu mais boivent des bières dans les maisons, malgré la religion (j'ai d'ailleurs parlé polygamie avec un musulman de 60 ans en buvant des bières, assez insolite).
Le dimanche, les mariés sont éduqués (!) sur les bonnes manières qui feront fonctionner le ménage, le respect que la femme doit avoir pour son mari et les secrets de la conception (!) puis le soir , la mariée est purifiée pour la lune de miel ( première nuit chez son mari!) et la semaine entière qu'ils vont passer ensemble sans sortir de la maison! ne
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